Grace – Faveur immeritée.
La grâce nous a été donné par Dieu dans la
Personne de Notre Seigneur et Sauver Jésus Christ, comme une preuve de sa pitié
envers les élus, étant cette concession une reconnaissance non de nos oeuvres
méritoires, mais de notre nécessité, car nous étions par nature des enfants de
colère et, tellement adressés à l'enfer.
Comme nous
prétendons parler sur une si importante matière, il nous faut d'abord faire une
exposition de l’opération de la grâce dans les divers âges dans lesquelles nous
fûmes visités à travers la Providence Divine par la promesse jusqu'aux jours du
Christ, quand la grâce se manifesta fort évidente entre nous, comme Paul
écrivit aux Galates : “mais, lorsque les temps ont été accomplis,
Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, afin qu'il rachetât
ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l'adoption [de fils]”.
De cette façon, nous aborderons,
en premier lieu, les manifestations de la grâce dans l’Ancien Testament, laquelle,
quoique nous avions été sous la malédiction de la Loi, était présente en forme
de promesse, et promesse de Ce qui n’y manque jamais.
LA GRACE DANS L’ANCIEN TESTAMENT
L’étude de la grâce dans l’Ancien Testament
commence dans la vie d’Adam, notre premier père. D’abord, nous croyons à
l’élection du Dieu envers nous, qui sommes choisis par Sa presciente sagesse.
Cela est
prouvé par la première providence de Dieu après la chute de l'homme, quand lui,
en son état originel de péché, se voyait dans le besoin d'être soigné pour ne
pas rester éternellement perdu, complètement hors de Sa présence. Ici on peut
voir la manifestation de la grâce à travers cet acte singulier et sans
précèdent. On peut y voir aussi le soin, le zèle et la volonté éternels
réfléchis dans cet acte de démonstration de la grâce.
Une autre
manifestation vive et patente dans la vie d'Adam, en regard de la grâce, se
trouve relatée en Gen. 3.15, lorsque le Dieu zélé, prenant d'autres
dispositions vers l'homme, fait-il la promesse de la venue du Messie au monde,
et qui serait l'accomplissement de la manifestation de la grâce dans la vie de
l'homme.
On peut voir aussi implicite dans la vie de
l'homme, une autre manifestation de la grâce, lorsque de la naissance de Seth,
par dont les actes et vie nous serions
bénis, demeurant ce là au tronc généalogique de la grâce, considerant qu’il
était la branche par laquelle il fallait descendre les enfants de l’obéissance,
lesquelles commenceraient, depuis ce moment dorénavant, à invoquer le nom du
Seigneur, et seraient, plus tard, dans la personne du juste Noé, conservés
pour la génération dune nouvelle vie.
L’Eternel Dieu, en
voyant que cette nouvelle génération, c’est-à-dire, les enfants du Seth, s’étaient
corrompu avec les enfants du Caïn, il n’y ayant pas de différence de manière de
vie, mais que tous s’étaien corrompus, comment parle Gen. 6.5-7, décida
d’anéantir la race humaine. Pour faire ça, Il fit venir le déluge d’eaux sur la
terre lequel fit disparaître tous, conservant, seulement, la famille du juste
Noé, avec le propos de préserver sur la terre l’homme qu’il avait créé avec
tout l’amour et soin à Son image et ressemblance.
Par la conservation de Noé
et sa famille on voit, de manière patente, la manifestation de la grâce une fois
de plus bénéficiant cet homme si mauvais, mais si chéris de Dieu, son Créateur.
De cette famille naîtrait le Juste qui justifierait plusieurs.
Il ne prend pas trop de temps et on voit une
autre fois la grâce de Dieu se manifestant dans la vie de l'homme, dans la
personne d'Abraham, lorsque Dieu lui fait la promesse fidèle, pour en faire une
grande et bénie nation.
On peut dire que même dans les trois cents et
quelques années lesquelles nous connaissons comme période inter-biblique, cette
grâce ne manqua pas d'agir. Et elle agit, tellement que s'entrevit à tous ces
qui vinrent à connaitre son histoire et continuera encore s'entrevoyant à tous
ces qui la connaîtront et l'étudieront.
En Abraham, Dieu fait une nouvelle alliance avec
l'homme lequel Il avait créé, une alliance que concernait à l'organisation d'un
peuple choisi pour servir dans un Saint et Royal sacerdoce, afin de réfléchir
Sa grâce sur tous, puisqu'à la réalisation de l'alliance Abrahamique, Il avait
promis de faire de lui une bénédiction, en disant, aussi, qu'en lui seraient
bénies toutes les familles de la Terre.
On peut voir dans cet acte une fois de plus la main de Dieu
présente, puisque, par l'activité de ce peuple et par sa descendance, Il
apporterait la réalisation de la grâce sur tous les hommes.
Une autre occasion dans laquelle nous fut manifeste la grâce de
Dieu ce fut pendant la servitude du peuple d'Israël en Égypte. Là était un
peuple qui se multiplierait dans le déserte du Sinaï, jusqu'à être un peuple
tel que le sable de la mer, comme celui de la promesse divine.
Israël était en train d'être affligé. Mais, en
réalité, Dieu voyait tout cela, attendant, seulement que le peuple qu'habitait
la terre, laquelle, par promesse, appartenait à Israël, complétât la mesure de
ses iniquités, pour que, à une action juste et reprimante, Il expulsât ce
peuple-la, pour donner alors la terre de Canaan à Son peuple (Gen. 15. 16).
À la naissance d'Isaac, fis d'Abraham, on voit une
fois de plus, la patente main de Dieu, Lorsqu'Il promet que de lui Il ferait la
succession de la génération d'Abraham. Et en Isaac la promesse se répète encore
une fois.
Avec Jacob on voit aussi la main de Dieu opérant miraculeusement,
produisant les douze tribus qui seraient les possesseurs efficaces de la terre
promise à Abraham, à Isaac et à Jacob, ses parents.
La grâce de Dieu a été manifesté et se manifestera toujours, même
en éternité, quand, selon l'un des cantiques captés par Jéan dans sa vision
céleste, nous irons bénir toujours le Saint et Benedit Agneau de Dieu, auteur
de notre Salut.
Que merveilleuse c'est la grâce de Jésus, notre Dieu ! Que
merveilleuse elle se nous présente, avec de l'air transmetteurs de pur et
véritable amour ! Pour comprendre l'extension de la grâce de Christ, il faut
que nous approchions humblement de Lui avec attitude de prière et, alors,
persévérant dans cette attitude, nous pourrons analyser personnellement la
manifestation de la grâce qui se manifeste autour de nous.
Quand le peuple d'Israël ne comptait pas déjà
sur l'appui de Dieu, quand on n'écoutait pas déjà clairement l'annonce des
promesses divines, Israël se vit devant un miracle. Le Dieu ne se rappela,
proprement, de Son peuple ; Au contraire, Il n'oublia jamais de Son peuple.
Rappelons-nous de Sa Parole : "Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et
vos voies ne sont pas mes voies, dit l'Eternel." (Ésaïe 55.8).
Dans la personne de Moïse, on peut voir au plus près
la manifestation de la grâce, lorsque le Seigneur lui prépare par quatre-vingts
ans pour en utiliser à peu près à peine quarante. C'est pour le service de Dieu
que Dieu lui prépara. Pour notre profit ; pour notre bénédiction.
L'exode par le déserte, la victoire sur divers peuples
que s'opposait contre eux, le passage du peuple à travers La Mer Rouge, tout
cela sont des manifestations de la grâce.
La centralisation du Royaume Davidique n'est plus rien
qu'une manifestation de la grâce de Dieu, puisque, avec l'établissement de ce
royaume, du renforcement est donné aux bénies promesses, quand le Seigneur Dieu
garantit que le sceptre ne s'éloignerait jamais de Juda, tel qu'Il avait promis
en Gen. 49.10, pour la bouche de Jacob.
Dès lors, le sceptre ne s'éloigna jamais de la maison
de David, même sur la terre, puisque, quand le dernier des rois fut emmené
captif en Babylone et quand on pensait que l'alliance divine s'était rompue,
voilà, Zorobabel sort de Babylone, d'après l'ordre du Roi, avec la mission de
réédifier, avec Néhémie, la cité de Juda, le temple et les murs de Jérusalem
(Esd 2.1).
Jésus-Christ l'homme c'est la preuve de ce que le sceptre ne
laisserait jamais la maison de David, puisque, étant lui de la descendance de
David, nous, qui sommes cohéritiers avec lui, sommes aussi de la Famille Royal.
Mais la grâce ne reste à peine dans
les manifestations prophétiques et futuristes. Elle prend
corps dans la personne de notre chéri et amoureux Seigneur et Sauver
Jésus-Christ, lors de sa naissance.